Mercredi soir, le jeune Lior, scolarisé en 1ère ES au lycée juif Ozar
Hatorah de Toulouse où il venait de passer son bac français avait pris
le TGV pour rejoindre à Villeurbanne en banlieue lyonnaise sa famille
pour passer ses vacances d'été. Deux jeunes gens âgés de 18 ans,
d'origine maghrébine, au casier judiciaire vierge selon des sources
policières, ont embarqué en gare de Montpellier à bord du TGV et se
rendaient dans un centre de recrutement militaire à Lyon, avec
l’intention de s’engager dans l’armée française. C'est dans les locaux
de l'ex caserne Frère que les deux jeunes suspects ont été arrêtés jeudi
en fin de matinée par les enquêteurs de la sûreté départementale du
Rhône et placés immédiatement en garde à vue. La garde à vue des deux
agresseurs présumés a été prolongée vendredi à Lyon, les enquêteurs
devant déterminer notamment si cette agression revêt ou non un caractère
antisémite. Les deux suspects ont démenti formellement le caractère
antisémite de leur geste
Lior, la victime présumée, portait une
étoile de David autour du cou, et a été pris à partie dans le train à
hauteur de Valence. Il a été roué sauvagement de coups par deux
maghrébins au niveau de la plate-forme des toilettes. Un simple coup de
téléphone passé depuis le train à son frère pour lui demander de venir
le chercher à la gare, car sa mère retenue au travail ne pouvait se
déplacer, aurait déclenché l’agression. Une attaque motivée par l’énoncé
au téléphone du prénom juif du frère de la victime, selon les
déclarations du plaignant."L'un m'a demandé de le suivre sur la
plateforme. Je m'exécute, pensant que nous allons avoir une simple
explication. C'est alors qu'il commence à me frapper. Il est ensuite
rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait
référence à mon judaïsme", a ajouté la victime. "Seule l'intervention
d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux
violences", avait précisé le ministère de l'Intérieur dans un
communiqué. Lors de l’arrêt du train à la gare de Valence, des agents de
la police ferroviaire ont contrôlé et relevé l’identité des deux
agresseurs laissés libres faute de plainte du jeune homme qui a voulu
poursuivre son voyage.
Ce n’est que lorsque la victime a raconté l’agression à ses parents qu’ils se sont rendus au commissariat pour porter plainte.
Tsyon, le frère de la victime raconte: "Je suis venu chercher Lior à la
gare à Lyon, et je l'ai emmené immédiatement au commissariat pour
porter plainte. D’après ce que mon frère m’a dit, ils se sont acharnés
sur sa tête et sa nuque. C’est de la haine gratuite. Je ne pense même
pas que ses agresseurs le connaissaient personnellement. Ils l’ont
tapé... Même un animal, on ne le tape pas comme ça », explique le jeune
homme, choqué. « Mon frère est un citoyen comme tout le monde, que ce
soit un juif ou n’importe qui. On est tous Français, je ne vois pas
pourquoi on aurait cette haine comme ça, envers une personne."
Un médecin généraliste a délivré une incapacité totale de travail de huit jours voire dix selon d'autres sources.
"Une première altercation s’ensuit lorsque le train est à l’approche de
Valence. Là, Lior est pris à partie par l’un des deux jeunes majeurs.
Puis il est tabassé et frappé au thorax. Il a voulu s’éloigner d’eux et
changer de place. Mais l’un de ses agresseurs l’a poursuivi dans le
couloir entre deux wagons et il a été roué de coups", raconte Nicole
Yardeni, la porte-parole du Conseil représentatif des institutions
juives de France (Crif) pour la région Midi-Pyrénées.
Le
ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait condamné cette agression,
jugeant que "ces actes d'une extrême violence sont inadmissibles". Dans
un communiqué, il s'est dit déterminé "à combattre toutes les
résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme qui est une offense
aux valeurs et à l'histoire de notre République"."les instructions de
vigilance et de fermeté dans la lutte contre les actes antisémites
seront renforcées". "Les lois de la République prévoient en réponse des
sanctions sévères", avait martelé le ministre.
"Cette agression
est un attentat de plus contre la citoyenneté française, contre le
pacte fondamental citoyen", s’insurge Me Simon Cohen, l’avocat des
victimes de la tuerie à l’école Ozar-Hatorah, ulcéré. "Nous sommes face à
une jeune génération qui a pour culture l’antisémitisme", affirme
Nicole Yardeni, qui a passé des semaines à faire effacer des tags
antisémites qui ont fleuri sur les murs dans l’agglomération toulousaine
après l’affaire Merah. "Cet antisémitisme permanent fait partie de
l’éducation de certains", déplore Me Alain Jakubowicz, le président de
la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme.
"Personne ne
doute au sein de la communauté juive qu'il s'agit d'un acte antisémite.
On n'attaque pas quelqu'un sans raison, ou pas simplement parce qu'il
téléphonait", a affirmé de son côté Richard Wertenschlag, grand rabbin
de Lyon.
Jean-Michel Baylet (Parti radical de gauche): "Les
Radicaux de gauche s'inquiètent de la multiplication des actes
antisémites depuis l'affaire Merah. Il n'est pas acceptable, dans notre
République, que l'on puisse être agressé à cause de ses convictions
religieuses ou philosophiques. Ils rappellent que l'éducation à la
laïcité est le meilleur moyen de lutter contre les préjugés qui
alimentent l'antisémitisme et toutes les formes d'intolérance."
"Depuis l’affaire Mohamed Merah, nous pensions que cet évènement
tragique aurait participé à une prise de conscience de la gravité de la
situation concernant l’antisémitisme en France, mais il n’en est rien",
déplore Patrick Kahn, porte-parole de la ligue contre le racisme et
l’antisémitisme (Licra) en Rhône-Alpes. Au contraire : selon la Licra,
depuis l'affaire Merah, les actes antisémites ont augmenté de 53%. Mais
tout le territoire n'est pas concerné de manière égale : "La région
Rhône-Alpes, avec l’Ile-de-France, est l’une des régions qui posent le
plus de problèmes. Le dernier évènement de Villeurbanne [en juin
dernier] le démontre encore une fois", explique Patrick Kahn. "Il va
falloir qu’on regarde ensemble les raisons qui amènent aujourd’hui des
jeunes notamment issus de l’immigration à agresser, tuer des juifs en
France".
Marcel Amsallem, le représentant du Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Lyon. "C’est un
double traumatisme pour la victime, car c’est un garçon scolarisé lors
de la tuerie à Toulouse, à l’école Ozar Hatorah. Il a assisté aux
assassinats, son meilleur ami a été grièvement blessé. Et puis il se
retrouve dans un train, et se fait agresser à son tour. L’acte violent
s’installe en France. Il y a une détestation, avec des appels à la haine
du juif. Ce que j’espère, c’est que l’on puisse condamner ces deux
agresseurs d’une manière lourde, parce que ça servira d’exemple".
"Depuis la tuerie, Lior a organisé la surveillance de l’internat du
centre Ozar-Hatorah, avec sa lampe de poche, comme hanté par ce qu’il
avait vu et pour protéger les 50 autres internes de cet établissement
meurtri" raconte un membre de la communauté scolaire de Toulouse.
Pendant de longues minutes avant l’arrivée des secours à l’école
Ozar-Hatorah à Toulouse le 19 mars, Lior, avait tenté de porter secours à
Gabriel et Arieh Sandler, deux des sept victimes de Mohamed Merah, le
"tueur au scooter". Il était l’un des premiers témoins de cette scène
terrible où le " jihadiste de la Ville rose" avait d’abord abattu ces
deux enfants et leur père, le rabbin Jonathan Sandler, puis poursuivi
dans la cour de l’école la toute jeune Myriam Monsonégo, la fille du
directeur de cet établissement scolaire avant de la tuer. Il se trouvait
juste à côté de la fillette tuée et a même tenté de ranimer le petit
garçon de trois ans en lui faisant du bouche-à-bouche."Il a été épargné
par chance". L’ami d’internat de Lior n’est autre que Bryan Bijaoui,
l’adolescent de 15 ans laissé pour mort par Merah ce jour-là".
La Licra a demandé "la convocation en urgence d'une réunion interministérielle".
Une source judiciaire avait évoqué, jeudi soir, des "témoignages
contradictoires", avançant prudemment que dans le cadre du début de
l'enquête, "le caractère antisémite de l'agression", pourtant avancé par
le ministère de l'Intérieur, "n'était pas encore avéré". "Les faits de
violences sont là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de
transport, mais il faut continuer à recueillir des témoignages,
notamment des passagers de la rame, pour considérer un caractère
antisémite", a ajouté cette source. La garde à vue des deux jeunes
hommes, âgés de 18 ans, a été prolongée vendredi matin pour 24 heures
supplémentaires et feront l'objet samedi d'une information judiciaire
pour "violences aggravées", alors que l'accusation d'"antisémitisme"
doit encore être soumise à des "investigations", a déclaré une source
judiciaire vendredi.
Un des agresseurs présumés a porté
plainte contre la victime pour coups et blessures, estimant avoir subi
des violences de la part de la victime présumée, a indiqué une source
proche de l'enquête. L'affaire est plus compliquée que ce qu'il n'y
paraissait au départ, alors que le ministre de l'Intérieur dénonçait un
acte antisémite, les enquêteurs se montrent désormais très prudents.
La victime qui voyageait sans titre de transport et ses agresseurs
présumés donnent en effet deux versions des faits différentes. De leur
côté, les deux suspects, arrêtés et placés en garde à vue jeudi matin,
expliquent que s'ils s'en sont pris au jeune homme, c'est parce qu'il ne
cessait de téléphoner et parlait très fort dans le wagon, dérangeant
les autres voyageurs et notamment un bébé qui dormait. Ils assurent
qu'ils ne savaient pas que la victime était juive et soutiennent ne pas
avoir tenu de propos antisémites.
Les premiers
témoignages de voyageurs recueillis par les enquêteurs vont dans le sens
des deux jeunes maghrébins, agresseurs présumés, indique la police.
Personne n'a entendu d'insultes à caractère antisémite. Mais les
enquêteurs cherchent encore à interroger tous les passagers qui se
trouvaient dans le wagon au moment de l'agression. Les enquêteurs ont
réussi à déterminer que c'est la victime du passage à tabac qui a en
fait porté le premier coup. Le lycéen a expliqué avoir donné un coup de
tête car il se sentait menacé !!!
Les chefs d'accusations se désagrègent lentement mais sûrement....
L'audition des autres passagers du TGV Toulouse-Lyon sera déterminante
pour le rétablissement de la vérité sur ce triste fait divers monté en
épingle à des fins de politique intérieure par un lobbie arrogant qui
n'existe pas, toujours victimisant, pleurnicheur, vindicatif voire
antisémite à l'égard des maghrébins. Les enquêteurs ont de plus un
héroïque témoin visuel direct de l'affaire Merah sous la main....
"La Vérité doit être sans cesse répétée parce que l'Idée Fausse est
aussi constamment répandue et pas par quelques uns, mais au contraire
par la multitude. Dans la Presse et les Encyclopédies, dans les Ecoles
et les Universités, partout l'Idée Fausse exerce son emprise....
contente et à l’aise de savoir qu'elle a la Majorité de son côté."
(Johann Wolfgang von Goethe)
MF/AI/APA/Agences
Hatorah de Toulouse où il venait de passer son bac français avait pris
le TGV pour rejoindre à Villeurbanne en banlieue lyonnaise sa famille
pour passer ses vacances d'été. Deux jeunes gens âgés de 18 ans,
d'origine maghrébine, au casier judiciaire vierge selon des sources
policières, ont embarqué en gare de Montpellier à bord du TGV et se
rendaient dans un centre de recrutement militaire à Lyon, avec
l’intention de s’engager dans l’armée française. C'est dans les locaux
de l'ex caserne Frère que les deux jeunes suspects ont été arrêtés jeudi
en fin de matinée par les enquêteurs de la sûreté départementale du
Rhône et placés immédiatement en garde à vue. La garde à vue des deux
agresseurs présumés a été prolongée vendredi à Lyon, les enquêteurs
devant déterminer notamment si cette agression revêt ou non un caractère
antisémite. Les deux suspects ont démenti formellement le caractère
antisémite de leur geste
Lior, la victime présumée, portait une
étoile de David autour du cou, et a été pris à partie dans le train à
hauteur de Valence. Il a été roué sauvagement de coups par deux
maghrébins au niveau de la plate-forme des toilettes. Un simple coup de
téléphone passé depuis le train à son frère pour lui demander de venir
le chercher à la gare, car sa mère retenue au travail ne pouvait se
déplacer, aurait déclenché l’agression. Une attaque motivée par l’énoncé
au téléphone du prénom juif du frère de la victime, selon les
déclarations du plaignant."L'un m'a demandé de le suivre sur la
plateforme. Je m'exécute, pensant que nous allons avoir une simple
explication. C'est alors qu'il commence à me frapper. Il est ensuite
rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait
référence à mon judaïsme", a ajouté la victime. "Seule l'intervention
d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux
violences", avait précisé le ministère de l'Intérieur dans un
communiqué. Lors de l’arrêt du train à la gare de Valence, des agents de
la police ferroviaire ont contrôlé et relevé l’identité des deux
agresseurs laissés libres faute de plainte du jeune homme qui a voulu
poursuivre son voyage.
Ce n’est que lorsque la victime a raconté l’agression à ses parents qu’ils se sont rendus au commissariat pour porter plainte.
Tsyon, le frère de la victime raconte: "Je suis venu chercher Lior à la
gare à Lyon, et je l'ai emmené immédiatement au commissariat pour
porter plainte. D’après ce que mon frère m’a dit, ils se sont acharnés
sur sa tête et sa nuque. C’est de la haine gratuite. Je ne pense même
pas que ses agresseurs le connaissaient personnellement. Ils l’ont
tapé... Même un animal, on ne le tape pas comme ça », explique le jeune
homme, choqué. « Mon frère est un citoyen comme tout le monde, que ce
soit un juif ou n’importe qui. On est tous Français, je ne vois pas
pourquoi on aurait cette haine comme ça, envers une personne."
Un médecin généraliste a délivré une incapacité totale de travail de huit jours voire dix selon d'autres sources.
"Une première altercation s’ensuit lorsque le train est à l’approche de
Valence. Là, Lior est pris à partie par l’un des deux jeunes majeurs.
Puis il est tabassé et frappé au thorax. Il a voulu s’éloigner d’eux et
changer de place. Mais l’un de ses agresseurs l’a poursuivi dans le
couloir entre deux wagons et il a été roué de coups", raconte Nicole
Yardeni, la porte-parole du Conseil représentatif des institutions
juives de France (Crif) pour la région Midi-Pyrénées.
Le
ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait condamné cette agression,
jugeant que "ces actes d'une extrême violence sont inadmissibles". Dans
un communiqué, il s'est dit déterminé "à combattre toutes les
résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme qui est une offense
aux valeurs et à l'histoire de notre République"."les instructions de
vigilance et de fermeté dans la lutte contre les actes antisémites
seront renforcées". "Les lois de la République prévoient en réponse des
sanctions sévères", avait martelé le ministre.
"Cette agression
est un attentat de plus contre la citoyenneté française, contre le
pacte fondamental citoyen", s’insurge Me Simon Cohen, l’avocat des
victimes de la tuerie à l’école Ozar-Hatorah, ulcéré. "Nous sommes face à
une jeune génération qui a pour culture l’antisémitisme", affirme
Nicole Yardeni, qui a passé des semaines à faire effacer des tags
antisémites qui ont fleuri sur les murs dans l’agglomération toulousaine
après l’affaire Merah. "Cet antisémitisme permanent fait partie de
l’éducation de certains", déplore Me Alain Jakubowicz, le président de
la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme.
"Personne ne
doute au sein de la communauté juive qu'il s'agit d'un acte antisémite.
On n'attaque pas quelqu'un sans raison, ou pas simplement parce qu'il
téléphonait", a affirmé de son côté Richard Wertenschlag, grand rabbin
de Lyon.
Jean-Michel Baylet (Parti radical de gauche): "Les
Radicaux de gauche s'inquiètent de la multiplication des actes
antisémites depuis l'affaire Merah. Il n'est pas acceptable, dans notre
République, que l'on puisse être agressé à cause de ses convictions
religieuses ou philosophiques. Ils rappellent que l'éducation à la
laïcité est le meilleur moyen de lutter contre les préjugés qui
alimentent l'antisémitisme et toutes les formes d'intolérance."
"Depuis l’affaire Mohamed Merah, nous pensions que cet évènement
tragique aurait participé à une prise de conscience de la gravité de la
situation concernant l’antisémitisme en France, mais il n’en est rien",
déplore Patrick Kahn, porte-parole de la ligue contre le racisme et
l’antisémitisme (Licra) en Rhône-Alpes. Au contraire : selon la Licra,
depuis l'affaire Merah, les actes antisémites ont augmenté de 53%. Mais
tout le territoire n'est pas concerné de manière égale : "La région
Rhône-Alpes, avec l’Ile-de-France, est l’une des régions qui posent le
plus de problèmes. Le dernier évènement de Villeurbanne [en juin
dernier] le démontre encore une fois", explique Patrick Kahn. "Il va
falloir qu’on regarde ensemble les raisons qui amènent aujourd’hui des
jeunes notamment issus de l’immigration à agresser, tuer des juifs en
France".
Marcel Amsallem, le représentant du Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Lyon. "C’est un
double traumatisme pour la victime, car c’est un garçon scolarisé lors
de la tuerie à Toulouse, à l’école Ozar Hatorah. Il a assisté aux
assassinats, son meilleur ami a été grièvement blessé. Et puis il se
retrouve dans un train, et se fait agresser à son tour. L’acte violent
s’installe en France. Il y a une détestation, avec des appels à la haine
du juif. Ce que j’espère, c’est que l’on puisse condamner ces deux
agresseurs d’une manière lourde, parce que ça servira d’exemple".
"Depuis la tuerie, Lior a organisé la surveillance de l’internat du
centre Ozar-Hatorah, avec sa lampe de poche, comme hanté par ce qu’il
avait vu et pour protéger les 50 autres internes de cet établissement
meurtri" raconte un membre de la communauté scolaire de Toulouse.
Pendant de longues minutes avant l’arrivée des secours à l’école
Ozar-Hatorah à Toulouse le 19 mars, Lior, avait tenté de porter secours à
Gabriel et Arieh Sandler, deux des sept victimes de Mohamed Merah, le
"tueur au scooter". Il était l’un des premiers témoins de cette scène
terrible où le " jihadiste de la Ville rose" avait d’abord abattu ces
deux enfants et leur père, le rabbin Jonathan Sandler, puis poursuivi
dans la cour de l’école la toute jeune Myriam Monsonégo, la fille du
directeur de cet établissement scolaire avant de la tuer. Il se trouvait
juste à côté de la fillette tuée et a même tenté de ranimer le petit
garçon de trois ans en lui faisant du bouche-à-bouche."Il a été épargné
par chance". L’ami d’internat de Lior n’est autre que Bryan Bijaoui,
l’adolescent de 15 ans laissé pour mort par Merah ce jour-là".
La Licra a demandé "la convocation en urgence d'une réunion interministérielle".
Une source judiciaire avait évoqué, jeudi soir, des "témoignages
contradictoires", avançant prudemment que dans le cadre du début de
l'enquête, "le caractère antisémite de l'agression", pourtant avancé par
le ministère de l'Intérieur, "n'était pas encore avéré". "Les faits de
violences sont là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de
transport, mais il faut continuer à recueillir des témoignages,
notamment des passagers de la rame, pour considérer un caractère
antisémite", a ajouté cette source. La garde à vue des deux jeunes
hommes, âgés de 18 ans, a été prolongée vendredi matin pour 24 heures
supplémentaires et feront l'objet samedi d'une information judiciaire
pour "violences aggravées", alors que l'accusation d'"antisémitisme"
doit encore être soumise à des "investigations", a déclaré une source
judiciaire vendredi.
Un des agresseurs présumés a porté
plainte contre la victime pour coups et blessures, estimant avoir subi
des violences de la part de la victime présumée, a indiqué une source
proche de l'enquête. L'affaire est plus compliquée que ce qu'il n'y
paraissait au départ, alors que le ministre de l'Intérieur dénonçait un
acte antisémite, les enquêteurs se montrent désormais très prudents.
La victime qui voyageait sans titre de transport et ses agresseurs
présumés donnent en effet deux versions des faits différentes. De leur
côté, les deux suspects, arrêtés et placés en garde à vue jeudi matin,
expliquent que s'ils s'en sont pris au jeune homme, c'est parce qu'il ne
cessait de téléphoner et parlait très fort dans le wagon, dérangeant
les autres voyageurs et notamment un bébé qui dormait. Ils assurent
qu'ils ne savaient pas que la victime était juive et soutiennent ne pas
avoir tenu de propos antisémites.
Les premiers
témoignages de voyageurs recueillis par les enquêteurs vont dans le sens
des deux jeunes maghrébins, agresseurs présumés, indique la police.
Personne n'a entendu d'insultes à caractère antisémite. Mais les
enquêteurs cherchent encore à interroger tous les passagers qui se
trouvaient dans le wagon au moment de l'agression. Les enquêteurs ont
réussi à déterminer que c'est la victime du passage à tabac qui a en
fait porté le premier coup. Le lycéen a expliqué avoir donné un coup de
tête car il se sentait menacé !!!
Les chefs d'accusations se désagrègent lentement mais sûrement....
L'audition des autres passagers du TGV Toulouse-Lyon sera déterminante
pour le rétablissement de la vérité sur ce triste fait divers monté en
épingle à des fins de politique intérieure par un lobbie arrogant qui
n'existe pas, toujours victimisant, pleurnicheur, vindicatif voire
antisémite à l'égard des maghrébins. Les enquêteurs ont de plus un
héroïque témoin visuel direct de l'affaire Merah sous la main....
"La Vérité doit être sans cesse répétée parce que l'Idée Fausse est
aussi constamment répandue et pas par quelques uns, mais au contraire
par la multitude. Dans la Presse et les Encyclopédies, dans les Ecoles
et les Universités, partout l'Idée Fausse exerce son emprise....
contente et à l’aise de savoir qu'elle a la Majorité de son côté."
(Johann Wolfgang von Goethe)
MF/AI/APA/Agences