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    Agression antisémite du train Toulouse-Lyon: Les arroseurs arrosés ?

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    Localisation : Normandie

    Agression antisémite du train Toulouse-Lyon: Les arroseurs arrosés ? Empty Agression antisémite du train Toulouse-Lyon: Les arroseurs arrosés ?

    Message  Lesage Lun 9 Juil - 7:25

    Mercredi soir, le jeune Lior, scolarisé en 1ère ES au lycée juif Ozar
    Hatorah de Toulouse où il venait de passer son bac français avait pris
    le TGV pour rejoindre à Villeurbanne en banlieue lyonnaise sa famille
    pour passer ses vacances d'été. Deux jeunes gens âgés de 18 ans,
    d'origine maghrébine, au casier judiciaire vierge selon des sources
    policières, ont embarqué en gare de Montpellier à bord du TGV et se
    rendaient dans un centre de recrutement militaire à Lyon, avec
    l’intention de s’engager dans l’armée française. C'est dans les locaux
    de l'ex caserne Frère que les deux jeunes suspects ont été arrêtés jeudi
    en fin de matinée par les enquêteurs de la sûreté départementale du
    Rhône et placés immédiatement en garde à vue. La garde à vue des deux
    agresseurs présumés a été prolongée vendredi à Lyon, les enquêteurs
    devant déterminer notamment si cette agression revêt ou non un caractère
    antisémite. Les deux suspects ont démenti formellement le caractère
    antisémite de leur geste

    Lior, la victime présumée, portait une
    étoile de David autour du cou, et a été pris à partie dans le train à
    hauteur de Valence. Il a été roué sauvagement de coups par deux
    maghrébins au niveau de la plate-forme des toilettes. Un simple coup de
    téléphone passé depuis le train à son frère pour lui demander de venir
    le chercher à la gare, car sa mère retenue au travail ne pouvait se
    déplacer, aurait déclenché l’agression. Une attaque motivée par l’énoncé
    au téléphone du prénom juif du frère de la victime, selon les
    déclarations du plaignant."L'un m'a demandé de le suivre sur la
    plateforme. Je m'exécute, pensant que nous allons avoir une simple
    explication. C'est alors qu'il commence à me frapper. Il est ensuite
    rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait
    référence à mon judaïsme", a ajouté la victime. "Seule l'intervention
    d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux
    violences", avait précisé le ministère de l'Intérieur dans un
    communiqué. Lors de l’arrêt du train à la gare de Valence, des agents de
    la police ferroviaire ont contrôlé et relevé l’identité des deux
    agresseurs laissés libres faute de plainte du jeune homme qui a voulu
    poursuivre son voyage.

    Ce n’est que lorsque la victime a raconté l’agression à ses parents qu’ils se sont rendus au commissariat pour porter plainte.
    Tsyon, le frère de la victime raconte: "Je suis venu chercher Lior à la
    gare à Lyon, et je l'ai emmené immédiatement au commissariat pour
    porter plainte. D’après ce que mon frère m’a dit, ils se sont acharnés
    sur sa tête et sa nuque. C’est de la haine gratuite. Je ne pense même
    pas que ses agresseurs le connaissaient personnellement. Ils l’ont
    tapé... Même un animal, on ne le tape pas comme ça », explique le jeune
    homme, choqué. « Mon frère est un citoyen comme tout le monde, que ce
    soit un juif ou n’importe qui. On est tous Français, je ne vois pas
    pourquoi on aurait cette haine comme ça, envers une personne."
    Un médecin généraliste a délivré une incapacité totale de travail de huit jours voire dix selon d'autres sources.

    "Une première altercation s’ensuit lorsque le train est à l’approche de
    Valence. Là, Lior est pris à partie par l’un des deux jeunes majeurs.
    Puis il est tabassé et frappé au thorax. Il a voulu s’éloigner d’eux et
    changer de place. Mais l’un de ses agresseurs l’a poursuivi dans le
    couloir entre deux wagons et il a été roué de coups", raconte Nicole
    Yardeni, la porte-parole du Conseil représentatif des institutions
    juives de France (Crif) pour la région Midi-Pyrénées.

    Le
    ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait condamné cette agression,
    jugeant que "ces actes d'une extrême violence sont inadmissibles". Dans
    un communiqué, il s'est dit déterminé "à combattre toutes les
    résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme qui est une offense
    aux valeurs et à l'histoire de notre République"."les instructions de
    vigilance et de fermeté dans la lutte contre les actes antisémites
    seront renforcées". "Les lois de la République prévoient en réponse des
    sanctions sévères", avait martelé le ministre.

    "Cette agression
    est un attentat de plus contre la citoyenneté française, contre le
    pacte fondamental citoyen", s’insurge Me Simon Cohen, l’avocat des
    victimes de la tuerie à l’école Ozar-Hatorah, ulcéré. "Nous sommes face à
    une jeune génération qui a pour culture l’antisémitisme", affirme
    Nicole Yardeni, qui a passé des semaines à faire effacer des tags
    antisémites qui ont fleuri sur les murs dans l’agglomération toulousaine
    après l’affaire Merah. "Cet antisémitisme permanent fait partie de
    l’éducation de certains", déplore Me Alain Jakubowicz, le président de
    la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme.

    "Personne ne
    doute au sein de la communauté juive qu'il s'agit d'un acte antisémite.
    On n'attaque pas quelqu'un sans raison, ou pas simplement parce qu'il
    téléphonait", a affirmé de son côté Richard Wertenschlag, grand rabbin
    de Lyon.

    Jean-Michel Baylet (Parti radical de gauche): "Les
    Radicaux de gauche s'inquiètent de la multiplication des actes
    antisémites depuis l'affaire Merah. Il n'est pas acceptable, dans notre
    République, que l'on puisse être agressé à cause de ses convictions
    religieuses ou philosophiques. Ils rappellent que l'éducation à la
    laïcité est le meilleur moyen de lutter contre les préjugés qui
    alimentent l'antisémitisme et toutes les formes d'intolérance."

    "Depuis l’affaire Mohamed Merah, nous pensions que cet évènement
    tragique aurait participé à une prise de conscience de la gravité de la
    situation concernant l’antisémitisme en France, mais il n’en est rien",
    déplore Patrick Kahn, porte-parole de la ligue contre le racisme et
    l’antisémitisme (Licra) en Rhône-Alpes. Au contraire : selon la Licra,
    depuis l'affaire Merah, les actes antisémites ont augmenté de 53%. Mais
    tout le territoire n'est pas concerné de manière égale : "La région
    Rhône-Alpes, avec l’Ile-de-France, est l’une des régions qui posent le
    plus de problèmes. Le dernier évènement de Villeurbanne [en juin
    dernier] le démontre encore une fois", explique Patrick Kahn. "Il va
    falloir qu’on regarde ensemble les raisons qui amènent aujourd’hui des
    jeunes notamment issus de l’immigration à agresser, tuer des juifs en
    France".

    Marcel Amsallem, le représentant du Conseil
    représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Lyon. "C’est un
    double traumatisme pour la victime, car c’est un garçon scolarisé lors
    de la tuerie à Toulouse, à l’école Ozar Hatorah. Il a assisté aux
    assassinats, son meilleur ami a été grièvement blessé. Et puis il se
    retrouve dans un train, et se fait agresser à son tour. L’acte violent
    s’installe en France. Il y a une détestation, avec des appels à la haine
    du juif. Ce que j’espère, c’est que l’on puisse condamner ces deux
    agresseurs d’une manière lourde, parce que ça servira d’exemple".

    "Depuis la tuerie, Lior a organisé la surveillance de l’internat du
    centre Ozar-Hatorah, avec sa lampe de poche, comme hanté par ce qu’il
    avait vu et pour protéger les 50 autres internes de cet établissement
    meurtri" raconte un membre de la communauté scolaire de Toulouse.
    Pendant de longues minutes avant l’arrivée des secours à l’école
    Ozar-Hatorah à Toulouse le 19 mars, Lior, avait tenté de porter secours à
    Gabriel et Arieh Sandler, deux des sept victimes de Mohamed Merah, le
    "tueur au scooter". Il était l’un des premiers témoins de cette scène
    terrible où le " jihadiste de la Ville rose" avait d’abord abattu ces
    deux enfants et leur père, le rabbin Jonathan Sandler, puis poursuivi
    dans la cour de l’école la toute jeune Myriam Monsonégo, la fille du
    directeur de cet établissement scolaire avant de la tuer. Il se trouvait
    juste à côté de la fillette tuée et a même tenté de ranimer le petit
    garçon de trois ans en lui faisant du bouche-à-bouche."Il a été épargné
    par chance". L’ami d’internat de Lior n’est autre que Bryan Bijaoui,
    l’adolescent de 15 ans laissé pour mort par Merah ce jour-là".

    La Licra a demandé "la convocation en urgence d'une réunion interministérielle".

    Une source judiciaire avait évoqué, jeudi soir, des "témoignages
    contradictoires", avançant prudemment que dans le cadre du début de
    l'enquête, "le caractère antisémite de l'agression", pourtant avancé par
    le ministère de l'Intérieur, "n'était pas encore avéré". "Les faits de
    violences sont là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de
    transport, mais il faut continuer à recueillir des témoignages,
    notamment des passagers de la rame, pour considérer un caractère
    antisémite", a ajouté cette source. La garde à vue des deux jeunes
    hommes, âgés de 18 ans, a été prolongée vendredi matin pour 24 heures
    supplémentaires et feront l'objet samedi d'une information judiciaire
    pour "violences aggravées", alors que l'accusation d'"antisémitisme"
    doit encore être soumise à des "investigations", a déclaré une source
    judiciaire vendredi.

    Un des agresseurs présumés a porté
    plainte contre la victime pour coups et blessures, estimant avoir subi
    des violences de la part de la victime présumée, a indiqué une source
    proche de l'enquête. L'affaire est plus compliquée que ce qu'il n'y
    paraissait au départ, alors que le ministre de l'Intérieur dénonçait un
    acte antisémite, les enquêteurs se montrent désormais très prudents.



    La victime qui voyageait sans titre de transport et ses agresseurs
    présumés donnent en effet deux versions des faits différentes. De leur
    côté, les deux suspects, arrêtés et placés en garde à vue jeudi matin,
    expliquent que s'ils s'en sont pris au jeune homme, c'est parce qu'il ne
    cessait de téléphoner et parlait très fort dans le wagon, dérangeant
    les autres voyageurs et notamment un bébé qui dormait. Ils assurent
    qu'ils ne savaient pas que la victime était juive et soutiennent ne pas
    avoir tenu de propos antisémites.


    Les premiers
    témoignages de voyageurs recueillis par les enquêteurs vont dans le sens
    des deux jeunes maghrébins, agresseurs présumés, indique la police.
    Personne n'a entendu d'insultes à caractère antisémite. Mais les
    enquêteurs cherchent encore à interroger tous les passagers qui se
    trouvaient dans le wagon au moment de l'agression. Les enquêteurs ont
    réussi à déterminer que c'est la victime du passage à tabac qui a en
    fait porté le premier coup. Le lycéen a expliqué avoir donné un coup de
    tête car il se sentait menacé !!!


    Les chefs d'accusations se désagrègent lentement mais sûrement....


    L'audition des autres passagers du TGV Toulouse-Lyon sera déterminante
    pour le rétablissement de la vérité sur ce triste fait divers monté en
    épingle à des fins de politique intérieure par un lobbie arrogant qui
    n'existe pas, toujours victimisant, pleurnicheur, vindicatif voire
    antisémite à l'égard des maghrébins. Les enquêteurs ont de plus un
    héroïque témoin visuel direct de l'affaire Merah sous la main....



    "La Vérité doit être sans cesse répétée parce que l'Idée Fausse est
    aussi constamment répandue et pas par quelques uns, mais au contraire
    par la multitude. Dans la Presse et les Encyclopédies, dans les Ecoles
    et les Universités, partout l'Idée Fausse exerce son emprise....
    contente et à l’aise de savoir qu'elle a la Majorité de son côté."
    (Johann Wolfgang von Goethe)



    MF/AI/APA/Agences

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